Lorsqu’on parle de l’empreinte carbone des entreprises, on pense immédiatement aux émissions industrielles, aux transports ou encore à la consommation énergétique des bâtiments. Pourtant, un poste est souvent sous-estimé alors qu’il joue un rôle déterminant : l’alimentation des collaborateurs.
L’alimentation représente environ 25 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) mondiales, un chiffre qui met en évidence l’importance de nos choix alimentaires dans la transition écologique. Dans le secteur tertiaire, où les déplacements des salariés sont plus limités que dans d’autres industries, l’impact des repas pris sur le lieu de travail peut représenter une part significative du bilan carbone de l’entreprise.
Pourquoi l’alimentation est-elle un levier si puissant pour le monde professionnel ?
Un impact environnemental considérable : certains types d’aliments, comme la viande rouge, ont une empreinte carbone très élevée, ce qui offre un important potentiel de réduction des émissions.
Un enjeu de sensibilisation et d’engagement : encourager les collaborateurs à adopter une alimentation plus durable permet à l’entreprise d’impliquer concrètement ses salariés dans sa politique RSE.
Une opportunité pour améliorer le bien-être : au-delà de l’impact écologique, un meilleur suivi des repas des salariés contribue aussi à leur santé et à leur bien-être général.
Dans cet article, nous vous proposons un mode d’emploi détaillé pour mettre en place des solutions efficaces afin de réduire l’empreinte carbone des repas en entreprise, tout en favorisant l’engagement des collaborateurs dans une démarche responsable et bénéfique pour tous.
L’empreinte carbone d’un repas dépend de plusieurs facteurs :
Le mode de production : l’agriculture intensive, en particulier l’élevage bovin, est responsable d’émissions très élevées en raison de la consommation de ressources (eau, terres arables) et des rejets de méthane.
La transformation et l’emballage : les produits ultra-transformés nécessitent des processus énergivores et génèrent des déchets supplémentaires.
Le transport et la distribution : un aliment local et de saison a une empreinte bien inférieure à un produit importé par avion ou cultivé sous serre chauffée.
Le gaspillage alimentaire : jeter des aliments signifie non seulement gâcher des ressources, mais aussi augmenter inutilement l’empreinte carbone d’un repas.
Quelques chiffres clés pour mieux comprendre :
L’élevage représente 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales, avec un impact particulièrement fort pour la production de viande bovine.
Le transport des denrées alimentaires peut multiplier l’empreinte carbone d’un produit : un haricot vert importé d’Afrique par avion aura une empreinte dix à vingt fois plus élevée qu’un haricot cultivé localement.
30 % des aliments produits dans le monde sont jetés, constituant un gaspillage non seulement alimentaire, mais aussi énergétique et environnemental.
Dans leur bilan carbone, les entreprises doivent comptabiliser l’ensemble de leurs émissions directes et indirectes. Le Scope 3, qui englobe les émissions indirectes liées aux achats, transports et alimentation des collaborateurs, représente souvent une part importante du total, notamment pour les structures du secteur tertiaire.
En intégrant les repas de leurs salariés dans leur stratégie carbone, les entreprises peuvent :
Réduire leurs émissions globales en proposant des repas plus responsables.
Anticiper des obligations réglementaires comme la Loi Climat et Résilience, qui impose une prise en compte de plus en plus fine des impacts environnementaux.
Mettre en place une dynamique RSE engageante pour favoriser la transition écologique tout en améliorant la santé de leurs employés.
Changer les habitudes alimentaires passe avant tout par une prise de conscience collective. Pour cela, il est essentiel d’adopter des approches pédagogiques variées :
Informer de manière transparente : afficher l’empreinte carbone des plats proposés à la cantine permet aux salariés de mieux comprendre l’impact de leurs choix.
Utiliser des outils numériques innovants : l’application Nutriii permet aux collaborateurs de scanner leurs repas et d’obtenir une estimation de leur impact environnemental et nutritionnel en temps réel.
Encourager des défis et challenges : organiser un challenge "Repas bas carbone" où les employés s’engagent à réduire l’empreinte carbone de leurs déjeuners peut stimuler leur engagement.
L’un des principaux leviers d’action est de proposer une offre alimentaire plus durable directement sur le lieu de travail :
Varier et augmenter les menus végétariens : en diminuant la présence de viande rouge et en favorisant les protéines végétales, on réduit immédiatement l’empreinte carbone des repas.
Optimiser les sources d’approvisionnement : privilégier des produits locaux et de saison diminue les émissions liées au transport et favorise l’économie locale.
Limiter le gaspillage : proposer des portions ajustables, mieux gérer les stocks et sensibiliser les équipes à la lutte contre le gaspillage alimentaire sont des actions simples mais très efficaces.
Supprimer progressivement les emballages et contenants jetables : mettre en place un système de consigne ou d’emballages réutilisables réduit significativement les déchets.
Avec la montée en puissance du télétravail, il est important de prolonger cette sensibilisation au domicile des collaborateurs :
Proposer des formations ou webinars sur l’alimentation durable pour leur donner les clés d’une consommation plus responsable.
Mettre à disposition des guides pratiques sur les repas bas carbone et la planification alimentaire durable.
Donner accès à des outils numériques comme Nutriii pour aider chaque salarié à suivre ses gestes et améliorer son empreinte carbone alimentaire au quotidien.
Une stratégie de réduction des émissions ne peut être efficace sans mesure et suivi précis des résultats. En collectant des données détaillées sur les habitudes alimentaires des collaborateurs, les entreprises peuvent :
Évaluer leur impact en temps réel et ajuster leurs actions de manière pertinente.
Fixer des objectifs ambitieux mais réalistes pour la réduction de leur empreinte carbone alimentaire.
Valoriser leurs efforts RSE en communiquant sur leurs résultats auprès de leurs partenaires, investisseurs et salariés.
Les solutions numériques comme Nutriii apportent une aide précieuse à cette démarche :
Les collaborateurs peuvent scanner leurs repas et obtenir une analyse instantanée de leur impact environnemental et nutritionnel.
L’entreprise peut consolider ces données afin de mieux comprendre les tendances de consommation et adapter son offre alimentaire interne.
Les comportements alimentaires peuvent être progressivement optimisés, grâce à des recommandations personnalisées basées sur les analyses recueillies.
Réduire l’empreinte carbone des repas en entreprise est une responsabilité partagée entre les employeurs, les salariés et les services de restauration.
Grâce aux outils numériques comme Nutriii, les entreprises peuvent mesurer, sensibiliser et optimiser les repas de leurs collaborateurs pour une alimentation plus durable et respectueuse de l’environnement.
Ensemble, faisons évoluer les habitudes et construisons une alimentation plus responsable, pour la planète, la santé et le bien-être de tous. 🌱
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